C’est récurrent, à chaque élection locale ou nationale, la tension intercommunautaire revient, non pas du fait des programmes des différentes formations politiques, mais du fait de l’investiture des candidats et du tableau politique qui ressortira après le verdict des urnes. Nous croyons possible de résoudre définitivement ces problèmes, ou tout au moins d’en réduire considérablement l’impact. Voici une proposition applicable dans toutes les circonscriptions du pays, afin d’éviter une organisation à tête chercheuse.

Répartition des Sièges aux municipales, régionales et législatives

Si toutes les composantes sociales d’une circonscription donnée ont entièrement le droit d’aspirer à des postes électifs dans leur lieu d’installation, la réalité de notre pays fait que les originaires d’une localité au sens anthropologique du terme, exigent d’être majoritaires dans la répartition.

Notre proposition est que :

A/ S’agissant des Municipales et des Régionales

• 55% des sièges doivent revenir aux natifs de la région
• 45% des sièges doivent aller aux camerounais des autres régions installés dans la commune de manière égalitaire, c’est-à-dire 5% de siège pour chacune des neuf (09) autres régions.

Nous avons la conviction qu’une telle répartition limitera la revendication des natifs du terroir à vouloir absolument avoir le poste de Maire de la Commune, tout comme elle incitera ledit Maire s’il n’est pas natif, à avoir des accords avec la composante majorité de son conseil

B/ S’agissant des législatives

• 55% de sièges aux natifs de la région, avec au moins un Siège pour la Chefferie Traditionnelle
• 45% à répartir aux camerounais des autres régions installés dans la circonscription, en fonction de leur poids démographique dans la circonscription.

SM Mbombog Ness Essombey

Hiko Oli XVI